Chiens d’attelage avec Mush and Rando activités chien de traineau, en apprendre plus sur les chiens d’attelage utilisés depuis la nuit des temps
Chiens de traîneau, chiens d’attelage, l’origine
Après différentes recherches nous vous présentons un historique sur l’origine des chiens d’attelage ainsi que leur utilisation de par le monde.
Le chien est utilisé depuis très longtemps dans les attelages. Il a été retrouvé des indices datés de 6000 ans avant J-C le prouvant. Cependant, il semble que cette pratique ait été plutôt sporadique jusqu’à l’époque de la culture inuite dite Thulé qui s’est épanouie à la fin du 1er millénaire après J-C.
Ce n’est que lors de la ruée vers l’or du Klondike (Canada), vers 1896,
que l’on voit les chiens de traineau marquer la culture populaire. Le traîneau à chien était le seul moyen de transport. Les compétitions et courses de chien de traîneau se développent alors et gagnent en popularité. Les équipes de « bâtards » étaient la norme, mais il y avait aussi des équipes de lévriers et de chiens de chasse.
Si de nombreuses races de chien ont été utilisées pour le trait, notamment en Europe, le terme de chien de traîneau désigne en général quatre races de chiens bien distinctes. Elles sont répertoriées et codifiées, on les appelles aussi les races de chiens nordiques. Mais il existe aussi deux autres races, (pardon, pas pour les puristes et donneur de leçons) donc deux autres types de chiens issus de mélange pour l’obtention de résultats dans les différentes courses de chiens de traineau. Ainsi on peut aussi rencontrer des Alaskan Husky (croisement à base de husky) le préféré pour la course, et le type de chien de traineau émergent l’eurohound ou Scandinavian Hound.
Races dites nordiques de chiens d’attelage ou de traineau
Husky sibérien
Parmi les plus populaires, le Husky de Sibérie est un chien de petit gabarit, réputé pour sa rapidité. C’est un chien indépendant à l’instinct prédateur. Il n’est jamais agressif envers l’être humain. Son origine géographique est situé en Sibérie. Il fut élevé par la tribu inuit des Tchouktches qui venaient du nord-est de Sibérie. Le nom « Husky » voulait dire en son temps, enroué. Cela provient du hurlement enroué de ce chien qui se rapproche de celui du loup. La légende tchouktche veut que le husky soit né de l’amour d’un loup et de la lune : le husky a l’apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Selon la légende, les soirs de pleine lune, husky et loups hurlent pour appeler la lune afin qu’elle redescende à nouveau.
En 1967, les Russes, vendent l’Alaska aux Américains.
C’est ainsi que l’on retrouve ces mêmes tribus de Tchouktches dans cet état. Ce qui prouve qu’ils ont franchi le détroit de Bering.
C’est en 1908, que l’Américain William Goosak, marchand de fourrure, importe le premier attelage de Husky de Sibérie pour participer aux différentes grandes courses de chien de traineau en Alaska. On retrouvera par la suite ces mêmes chiens dans la course All Alaskan Sweepstake, grâce à un jeune Ecossais du nom de Fox Maule Ramsey. et enfin plus tard, Olaf Swenson, grand utilisateur de chiens de traîneau, ramena sur la côte est des Etats-Unis, quatre de ces meilleurs Husky. Et, c’est sous son impulsion, avec Arthur Walden, que ces chiens allaient conquérir et dominer les courses en Amérique du Nord.
Groenlandais ou esquimau du Groenland
Le Groenlandais est un chien ancien, utilisé par les Inuits du Groenland. Il s’agit d’un chien d’attelage rustique, puissant et très musclé. Il peut être têtu mais reste toujours très amical envers les hommes. Le plus utilisé par tous les grands explorateurs polaires du xxeme siècle. L’Amiral Peary pour sa conquête du pôle nord en 1909 et Admundsen en 1911 pour le pôle sud employaient ce genre de chiens. C’est également ces chiens qui furent les compagnons de Paul-Emile Victor dans ses nombreuses expéditions arctiques. En 1913, les premiers Groenlandais furent importés en Suisse pour la construction de la ligne de chemin de fer de la Jungfrau, pour le transport quotidien des marchandises.
Malamute d’Alaska
Le Malamute de l’Alaska est un chien puissant et lourd. On l’apprécie pour ses grandes capacités d’endurance. Il s’agit d’un chien peu rapide mais capable de courir longtemps. Son surnom parmi les musher (meneurs de chien) est « la locomotive des neiges ». Le malamute de l’Alaska tire son nom des Mahlemiuts (« les hommes habitant l’endroit où il y a de grandes vagues »), qui sont des Inuits habitant le golfe de Kotzebue dans les hautes régions de l’ouest de l’Alaska. Fort, résistant aux plus basses températures, courageux, avec des aptitudes naturelles au tractage des traîneaux l’hiver ou les barques de pêche l’été, le malamute d’Alaska est un chien très important pour la survie des Mahlemiuts. Pendant la ruée vers l’or, les prospecteurs et les colons ont rapidement compris que le chien indigène est le plus à même de les aider dans leurs déplacements dans l’environnement inhospitalier de l’Alaska.
Samoyède
Le Samoyède est un chien issu de la tribu des Samoyèdes. Ce chien de traîneau blanc est solide et élégant. De taille moyenne, il est à la fois robuste et rapide. Les Samoyèdess utilisaient leurs chiens pour chasser mais aussi pour garder les troupeaux de rennes. Les chiens dormaient même avec leur maîtres et servaient de source de chaleur et étaient de véritables nounous pour les enfants. Le sourire du samoyède est typique de la race. Il est l’un des chiens d’attelage les plus jappeurs. on l’appel aussi la pintade des neiges
Races dites de chiens d’attelage de course ou de traineau
Husky d’Alaska
Eurohound
Caractéristiques du chien de traineau ou chiens d’attelage
Toutes les races de chien de traîneaux ont pour ancêtre commun le loup. On peut ressentir cet héritage à la fois dans le comportement et les caractéristiques physiques des chiens de trait.
- respect d’une hiérarchie sociale,
- caractère dominant et indépendant,
- vie en meute.
Au sein d’une même meute de chiens d’attelage, on trouvera forcément un ou plusieurs leaders qui vont diriger la meute, si on les laissent prendre le contrôle.
Caractéristiques physiques du chiens d’attelage
Pour réussir à tirer un attelage, ces chiens ont besoin d’une excellente condition physique. Les races de chiens de traîneaux rassemblent des caractéristiques physiques communes :
- Force : ils ont l’énergie nécessaire pour tirer le traîneau et son occupant.
- Endurance : ils peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour une seule traversée.
- Résistance au froid : ces chiens peuvent passer de longues semaines dans un environnement enneigé.
- Rapidité : un chien d’attelage peut atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h.
- Obéissance : les chiens de traîneau sont sélectionnés pour leur facilité à répondre aux ordres du meneur.
Chiens d’attelage; le cheval du pauvre
En Europe, l’utilisation du chien d’attelage remonte probablement à l’an 1000. Bien que peu mentionnée par les historiens, elle est très répandue au XIXeme siècle. Dès le XVIIIeme siècle, on retrouve des règlements de police interdisant à Versailles l’utilisation des voitures attelées de chiens et à Paris de phaétons (véhicule hippomobile) tirés par des chiens. Ce mode de traction persiste néanmoins dans la région parisienne.
Interdit en Italie et en Angleterre, l’attelage à chien s’emploie de plus en plus en France. Il fait partie de la vie quotidienne, celle des « gagne-petit ». En Belgique, il s’intensifie en raison du manque de chevaux aux débuts du XIXeme siècle.
En 1897, 59 départements français permettent encore la circulation de voitures à chiens, 28 l’interdisent formellement.
Peu mentionné par les historiens, l’attelage du chien est pourtant très installé dans la vie du XIX°, en Europe au sein de nos villes et campagnes.
Le chien d’attelage est un vecteur économique important.
Historique
En I899, 59 départements autorisent encore l’attelage de chien en France. Par exemple, à Ghien, où cette pratique était pourtant très contrôlée, il existe 300 voitures à chien. Dans certains départements, comme la Seine inférieure, la réglementation est très stricte ; autorisation préfectorale, législation pointilleuse, aussi bien sur l’hygiene et l’alimentation des animaux que sur les modèles des véhicules et harnais, ce qui ne limite que faiblement cette pratique et n’a qu’un impact limité sur la réduction de la maltraitance animale.
Une des explications du maintien de cette pratique, si souvent honnie par la haute bourgeoisie dans le cadre « humaniste » de la protection animale, est la grande pauvreté dans laquelle vivent les principaux utilisateurs du chien de trait, majoritairement issus des classes sociales les plus défavorisées.
Au XIX°, la condition ouvrière est lamentable; horaires de travail pouvant aller jusqu’à 15 heures, difficultés à se nourrir correctement, mauvaises conditions de logement,… Difficile, dans ces conditions-là, d’apporter les meilleurs soins au seul animal de trait qui leur soit financièrement accessible.
Chiens d’attelage utilisés par les classes sociales les plus démunies
- Petits agriculteurs et maraîchers
- Commerçants de rue : bouchers, laitiers, boulangers,. ..
- Représentants
- Une multitude de petits métiers ; rémouleurs, chiffonniers, promenade d’enfants…
et d’autres encore plus miséreux; journaliers, handicapés,…
Paradoxalement, malgré l’opposition de la haute bourgeoisie et de nombreux préfets, les services de l’état étaient de grands utilisateurs;
- Poste
- Armée française
Importance économique du chiens d’attelage en Europe
En France le travail des chiens d’attelage est très discuté au niveau éthique de la protection animale, il n’en reste pas moins que le chien de trait répond aux certaines attentes économiques et sociales. En tout cas, l’attelage de chiens est assez important pour que des entreprises se spécialisent dans la fabrication de harnais. Les voitures, quant à elles, sont essentiellement construites par les charrons locaux hormis les voitures d’enfants qui sont construites par de grandes entreprises; Peugeot, Retif,….
Les conditions de travail des chiens d’attelage
Bien que « protégés » par des réglementations spécifiques à chaque département, la charge de travail demandée à ces animaux est énorme. En voici la description faite par certain journaux de l’époque.
« Le rendement du chien de trait est assez variable ; c’est une question d’énergie plutôt que de masse, l’animal tirant surtout en s’arc-boutant et en détendant ensuite ses membres. Un sujet de force moyenne peut remorquer sans fatigue, à 5 km/heure, sur un parcours de 30 et même 40 kilomètres, une voiturette de 60 kilos supportant une charge utile du même poids. Pour des attelages à 2 ou 3 chiens, la règle de destruction de force chez les animaux travaillant en commun agit pleinement et si un chien vous donne, attelé, un travail de 50 kg, comptez avec 2 chiens, attelés ensemble, sur un travail de 98 kg, et avec 3 chiens sur un travail de 120 kg.
Voitures et harnais
Quelques soient les modes d’attelage, à un ou à plusieurs chiens, les spécialistes préconisent un certain nombre de règles: « Quelque soit le type de voiture, prenez les suspendues, munies de frein, aux brancards suffisamment longs pour que l’avant ne vienne pas buter contre la croupe et les membres postérieurs du chien; de telle sorte que seule la tête dépasse les brancards. »
Chaque département spécifie ses exigences propres. Il définit l’équilibre des charges, la taille des animaux, la présence de béquilles escamotables permettant le soutien des voitures à l’arrêt, la présence d’une écuelle,…
L’attelage du chien se pratique en disposant l’animal dans des brancards. Mais on peut aussi en l’attachant au-dessous de la charrette à bras pour aider l’homme.
Pour les véhicules uniquement traînés par les chiens, les voitures à trois ou quatre roues, sont préconisées dans de nombreux textes.
Dans la réalité,
les voitures à deux roues, moins coûteuses, restent le plus largement utilisées, alors qu’elles sont mal appropriées à la traction canine. «… celles à 2 roues pouvant, si la charge est mal équilibrée, fatiguer très vite le chien qui n’est pas un animal fait pour porter alors qu’il peut, au contraire, tirer » .
Pratique rare en Europe,
certains chiens d’attelage sont attelés en file
sur des voitures à quatre roues.
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